L’inox , zoom sur ce matériau aussi utile que bénéfique !

La découverte de l’acier permit à l’homme de concevoir des outils simples pour faciliter son quotidien. Nourri par l’ambition de repousser ses limites, il n’a cessé d’améliorer ses techniques pour créer des jeux d’alliages conférant de nouvelles propriétés à l’acier. Les conceptions s’affinent de siècle en siècle. L’ingéniosité des forgerons contribue peu à peu à faire progresser l’humanité à travers l’évolution d’historique et propriétés de l’inox.

La métallurgie inox : une technologie vieille de plus de 15 siècles

S’il est vrai que la découverte des métaux date de l’âge de fer, il faut attendre jusqu’au 5ème siècle pour voir apparaître les tout premiers types d’acier inox. On doit cela aux forgerons Indiens qui ont eu l’idée ingénieuse de faire participer le charbon de bois à la transformation du minerai. Le but était de conférer à l’acier une propriété inoxydable grâce à un composite anticorrosion dénommé « pilier de fer de Delhi ».

Il s’agit d’un film protecteur qui se forme à l’issue d’un procédé catalytique par la présence du phosphore dans le fer et dont la teneur atteint 1% au lieu de 0,05%. C’est grâce à cet apport en phosphore qu’on a pu concevoir et développer l’inox tel qu’on le perçoit aujourd’hui. Cette découverte marque les prémices de l’historique et propriétés de l’inox et ses diverses application dans l’industrie, la quincaillerie notamment les charnières de douche pour porte verre .

Historique et propriétés de l’inox : un essor dû à l’alchimie française

L’avancée technique a permis de faire évoluer le métier du forgeron à celui du métallurgiste. Avec l’industrialisation, de nouveaux alliages ont été découverts pour développer l’inox. C’est au sidérurgiste français, connu sous le nom de Pierre Berthier, qu’on doit les tout premiers aciers inox destinés à la coutellerie au 18ème siècle. Ce métallurgiste fut le premier à mettre au point une technique de fusion à base de chrome.

Les alliages ayant été jugés trop fragiles à cause de leur forte teneur en carbone, la technique a été améliorée vers la fin du 19ème siècle. C’est ainsi qu’on assiste à la première production d’aciers inox chromés dans les établissements Jacob Holtzer en 1878. Les véritables propriétés de l’acier inox ne sont toutefois reconnues qu’à partir de 1913. Cela notamment quand le sidérurgiste anglais Harry Brearley développa un nouvel acier poli dénommé « Stainless ».

Cet acier inox martensitique composé de 0,24% de carbone et de 12,8% de chrome était cependant semblable à l’inox austénitique. Cet acier d’une teneur de 21% en chrome et de 7% en nickel est une conception allemande. Les usines de fabrication métallurgique nord-américaine développèrent aussi la même technique à cette époque. La conception a été reprise et retravaillée en 1924 dans les laboratoires Brown-Firth pour obtenir l’acier « 18/8 » (18% de chrome et 8% de nickel). Un an après, l’apport en ingéniosité d’une société

Savoyarde Uginoise a permis d’épurer complètement l’acier et de développer l’inox tel qu’il se déploie à nos jours.

Dans les grandes familles d’aciers inoxydables, on retrouve :

  • L’acier inoxydable ferritique : son alliage est constitué de fer et de chrome avec une teneur en carbone inférieur à 0,1%.
  • L’acier inoxydable martensitique : composé de fer et de chrome, cet acier inox affiche une teneur en carbone supérieur à 0,1%.
  • L’acier inoxydable austénitique : formé de fer, de chrome et de nickel, il dispose d’une teneur en carbone inférieur à 0,1%.
  • L’acier inoxydable dénommé « duplex » : il combine la structure de l’inox ferritique à celle de l’inox austénitique avec une meilleure résistance mécanique et anticorrosion.